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27 septembre 2011 2 27 /09 /septembre /2011 18:20

« De raisonnement(s) en résonance(s)… (1) »


Certains auront peut-être tiqué en lisant ou en écoutant ce vers de la chanson La Pensée qui fait partie de la comédie musicale Le Voyageur de l’Orage, lui rétorquant vite qu'en matière de référence la Chose se voit visitée en fonction de la réversibilité des valeurs qu’implique le phénomène vibratoire de la Pensée, lequel précède chronologiquement le réflexif du penser, et non le contraire.


En d’autres termes, que la Pensée résonne bien avant que le penser ne raisonne à son tour.


Effectivement, et c’est pourquoi le « schéma ipséitaire » prit dans cette strophe le pas sur le « schème aséitaire », comme pour mieux stigmatiser hélas l’emprise matérielle du cogito par rapport au double pôle (Semi-conscient/Inconscient) que l’Esprit lui appose dans cette ambivalence État/fonction que nos présences ici-bas identifient provisoirement.


Une illustration parfaite de ce délai s’instaurant entre Pensée et penser fut révélé jadis à Jantel par le moyen d’un exemple très simple.


Nous sommes à Pourrières, dans l’ancien domicile de Jean-Claude Pantel.


Deux chats accoutumés des lieux se distinguent particulièrement par leur caractère opposé. L’un, plutôt casanier, préfère rester des journées entières affalé sur le canapé. L’autre, au contraire, est un aventurier qui passe son temps dans le jardin à courir, à chercher querelle aux autres felinae, et à chasser n’importe quel petit gibier à portée de ses griffes.


Mais ce dernier vient bientôt à mourir.


Dès lors, Jean-Claude ne tarde pas à s’apercevoir d’une bizarrerie soudaine : L’autre chat, le sédentaire, a brusquement changé de comportement, adoptant les us nomades de son feu semblable, sorti dès l’aube levé pour ne revenir que très tard la nuit, après une journée bien remplie à faire les « quatre cents coups », le corps portant moult traces de griffures et de morsures, non sans ramener la plupart du temps une proie serrée dans sa gueule.


Un matin, alors que notre chat redevenu sauvage s’empresse d’aller se dégourdir les pattes, le téléphone sonne. La Voix d’un Semi-Géométrisé se fait entendre. Elle lui révèle alors ce qui ne figure rien d’autre qu’une « énième équivalence dans la valeur de remplacement ».


L’Onde s’est ainsi reflétée dans le miroir bien avant que Jean-Claude ne soit conscient (2) du transfert ambiant opéré par  « emprunt » d’un couloir Transductionnel rendu vacant, mais demeuré à l’état de rémanences.


Chat alors !

 



(1)  « Elle qui sait,
De raisonnement(s) en résonance(s),
Harmoniser l'ambivalence
De nos sporadiques présences... » (La Pensée, VDO, Jean-Claude Pantel).

 

(2) J’ai vécu peu ou prou le même phénomène par le biais du chien et du chat de mon voisin. En effet, son berger allemand quittait tous les jours le logis vide de son maître qui travaillait, pour venir chercher notre compagnie. Jusqu’au jour où ce voisin déménagea à quelques kilomètres de là. Alors que nous nous attendions à ce que Romy (C’était son nom) fasse ses fugues comme à l’accoutumée, quelle ne fut pas notre surprise de voir que c’était le chat qui l’avait remplacée dans cet exil systématique.

 

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